Syndrome prémenstruel (SPM) : Symptômes, causes et gestion
Bien que souvent méconnu ou sous-estimé, le syndrome prémenstruel (SPM) affecte des millions de femmes dans le monde. Marquée par des symptômes physiques, émotionnels et comportementaux, cette condition peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie des femmes les jours précédant leurs règles. Que vous cherchiez des informations pour vous-même ou pour aider une proche, ce guide complet propose de mieux comprendre ses causes, ses manifestations et offre les solutions naturelles pour y faire face, notamment avec l’aide de la gemmothérapie.
Qu’est-ce que le syndrome prémenstruel (SPM) ?
Le syndrome prémenstruel, souvent abrégé en SPM, regroupe un ensemble de symptômes physiques, émotionnels et comportementaux qui surviennent dans la seconde partie du cycle menstruel, après l’ovulation, et disparaissent généralement à l’arrivée des règles. Il est lié aux fluctuations hormonales du cycle menstruel.
Prévalence et variations individuelles
Ce phénomène concerne jusqu’à 75 % des femmes en âge de procréer, avec des degrés d’intensité variables. En effet, toutes les femmes ne subissent pas le SPM de la même manière.
Si ces symptômes sont légers pour certaines, ils peuvent devenir invalidants pour d’autres, notamment dans sa forme la plus sévère, le trouble dysphorique prémenstruel (TDPM). Ce trouble perturbe gravement la qualité de vie et nécessite un suivi médical.
Durée et évolution des symptômes
Le SPM commence habituellement entre 5 et 10 jours avant les règles, bien qu’il puisse s’étendre sur une durée plus longue. Les symptômes cessent rapidement après le début des menstruations, avec une période de répit jusqu’à la prochaine phase lutéale. Plusieurs facteurs influencent la sévérité des symptômes. Aussi, une approche personnalisée est essentielle pour mieux gérer cette condition.
Pourquoi le syndrome prémenstruel intervient-il ?
Les causes précises du SPM restent mal comprises. On sait qu’il résulte des changements hormonaux qui surviennent au cours du cycle menstruel, mais les causes exactes de la sévérité des symptômes chez certaines femmes restent floues. Des troubles métaboliques ou immunitaires pourraient l’expliquer.
Rôle des hormones
Après l’ovulation, les niveaux de progestérone augmentent tandis que ceux des œstrogènes diminuent. Ces variations influencent les neurotransmetteurs du cerveau, comme la sérotonine, responsable de la régulation de l’humeur. Une baisse de sérotonine peut entraîner des sautes d’humeur, de l’irritabilité ou la fatigue observée dans le SPM.
Facteurs aggravants
Plusieurs facteurs biologiques et environnementaux peuvent contribuer à son apparition :
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Carences nutritionnelles : un manque de magnésium, de calcium ou de vitamines du groupe B est souvent associé à des symptômes plus marqués.
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Facteurs génétiques : une prédisposition familiale peut augmenter la probabilité de développer un SPM intense.
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Stress et mode de vie : des niveaux élevés de cortisol (l’hormone du stress), un manque de sommeil ou une alimentation déséquilibrée peuvent aggraver les symptômes.
Quels sont les symptômes du syndrome prémenstruel ?
Les symptômes du SPM sont variés et se répartissent en deux grandes catégories : les manifestations physiques et les troubles émotionnels.
Les symptômes physiques que vous pouvez ressentir
Les signes physiques sont les plus visibles et touchent de nombreuses femmes :
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Sensibilité ou douleurs au niveau des seins ;
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Ballonnements et rétention d’eau ;
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Crampes abdominales ou douleurs pelviennes ;
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Fatigue persistante, parfois accompagnée de troubles du sommeil ;
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Migraines ou maux de tête ;
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Douleurs musculaires et articulaires ;
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Problèmes digestifs, comme la constipation ou la diarrhée ;
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Manifestations dermatologiques, comme des poussées d’acné.
Ces symptômes peuvent varier en intensité selon les cycles ou les circonstances, comme une période de stress ou de déséquilibres alimentaires.
Les symptômes émotionnels
Le SPM influence également l’équilibre psychologique et émotionnel, entraînant des comportements ou ressentis souvent difficiles à gérer :
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Irritabilité et sautes d’humeur ;
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Pleurs spontanés ou hypersensibilité émotionnelle ;
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Anxiété ou nervosité ;
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Sentiment de tristesse ou épisodes de dépression légère ;
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Difficultés de concentration et troubles de la mémoire ;
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Diminution de la libido et désintérêt général.
Ces symptômes émotionnels peuvent avoir des répercussions sur la vie professionnelle, familiale et sociale, accentuant la détresse ressentie par les femmes concernées.
Comment établit-on un diagnostic de SPM ?
Diagnostiquer le syndrome prémenstruel repose principalement sur l’observation et le suivi des symptômes au fil des cycles menstruels :
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Journal des symptômes : tenir un journal détaillé des manifestations physiques et émotionnelles sur plusieurs cycles menstruels permet de repérer des schémas récurrents et de confirmer leur lien avec la phase lutéale. Notez leur intensité, leur durée et leur impact sur la vie quotidienne.
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Critères diagnostiques : le diagnostic de SPM est confirmé si les symptômes surviennent systématiquement et exclusivement dans la phase lutéale, après l’ovulation, et disparaissent avec l’arrivée des règles. La présence d’une période sans symptômes, après les menstruations, est également un indicateur clé.
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Consultation médicale : un médecin ou un gynécologue peut analyser ces informations pour exclure d’autres pathologies, comme les troubles anxieux ou la dépression chronique.
Ne faites pas l’impasse sur la consultation, notamment si les symptômes deviennent invalidants. Un diagnostic précis est essentiel pour distinguer le SPM d’autres conditions médicales ou psychologiques.
Comment atténuer ses symptômes avec la gemmothérapie ?
La gemmothérapie est une approche naturelle et efficace pour soulager les symptômes du SPM. En utilisant les bourgeons de plantes, elle agit en profondeur sur l’équilibre hormonal et le bien-être général.
Le bourgeon de framboisier
Le bourgeon de framboisier est reconnu pour ses propriétés régulatrices sur le système hormonal féminin. Il aide à équilibrer les niveaux d’œstrogènes et de progestérone, réduisant ainsi les crampes abdominales et l’irritabilité liées au SPM.
→ Utilisation optimale : prenez 5 à 15 gouttes par jour, diluées dans un verre d’eau, de préférence en dehors des repas.
→ Contre-indications : évitez le bourgeon de framboisier en cas de grossesse ou de cancers hormonodépendants.
Bon à savoir : le bourgeon de framboisier peut également être utilisé pour réduire les symptômes du SOPK et soulager l'endométriose.
Le bourgeon de cassis pour lutter contre la fatigue
Le bourgeon de cassis est un excellent soutien pour combattre la fatigue et les états inflammatoires associés au SPM.
En tant que tonique naturel général, le cassis revitalise l’organisme, favorise une meilleure énergie et aide à surmonter les baisses de moral et la fatigue passagère.
Grâce à ses propriétés adaptogènes et anti-inflammatoires, il aide à réduire les douleurs articulaires et musculaires qui peuvent survenir avant les règles.
→ Utilisation optimale : prenez 5 à 15 gouttes par jour, diluées dans un verre d’eau, de préférence le matin pour profiter de son effet énergisant.
→ Contre-indications : le bourgeon de cassis est déconseillé en cas de traitement corticoïde en raison de son action sur les glandes surrénales.
Le bourgeon de pommier pour calmer les émotions exacerbées
Le bourgeon de pommier est souvent utilisé pour soutenir les femmes durant les périodes de déséquilibre, comme la péri-ménopause ou pour apaiser les déséquilibres émotionnels et hormonaux du SPM.
Il aide à calmer l’irritabilité, la nervosité et les sautes d’humeur souvent ressenties avant les règles. En favorisant une sensation de sérénité, il aide les femmes à mieux vivre cette phase sensible du cycle menstruel.
→ Utilisation optimale : prenez 5 à 15 gouttes par jour, diluées dans un verre d’eau, de préférence en fin de journée pour profiter de ses effets apaisants.
→ Contre-indications : le bourgeon de pommier est à éviter en cas de grossesse ou d’antécédents de cancers hormonodépendants.
En complément du bourgeon de framboisier, ces deux bourgeons offrent une solution naturelle et efficace pour soulager les symptômes du SPM, qu’ils soient physiques ou émotionnels. Utilisés seuls ou en synergie, ils permettent d’aborder cette période avec plus de confort et de sérénité.
Quels sont les risques et conséquences du SPM ?
Bien que le SPM ne mette pas directement en danger la vie des femmes, il a des conséquences importantes sur la vie quotidienne :
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Impact professionnel : difficulté à se concentrer ou à maintenir un rythme de travail soutenu.
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Relations personnelles : irritabilité et sautes d’humeur qui peuvent affecter les interactions avec les proches.
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Qualité de vie : sentiment d’épuisement physique et mental réduisant la capacité à profiter des activités.
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Santé mentale : augmentation du risque de troubles anxieux ou dépressifs
Le SPM peut également engendrer des complications si les symptômes ne sont pas gérés correctement.
Évolution vers des troubles sévères
Le SPM peut évoluer vers un trouble dysphorique prémenstruel (TDPM). Les femmes atteintes de TDPM ressentent des symptômes dépressifs sévères, accompagnés de pensées négatives récurrentes. Un stress mal géré peut aggraver les symptômes et augmenter le risque de troubles anxieux ou dépressifs. Le TDPM nécessite une prise en charge médicale.
Conseils pour mieux vivre son SPM au quotidien
Adopter une approche proactive et naturelle peut grandement améliorer la gestion des symptômes. Voici quelques conseils pratiques :
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Comprendre son cycle menstruel : identifier les phases sensibles pour mieux anticiper les symptômes.
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Pratiquer des activités relaxantes : Yoga, méditation ou exercices de respiration vous aideront à calmer votre esprit pour mieux naviguer ces périodes difficiles.
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Maintenir une alimentation équilibrée : favorisez les aliments riches en magnésium (épinards, amandes) et en vitamines B6 (bananes, volaille) pour soutenir l’organisme.
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Éviter les substances stimulantes : réduisez la consommation de caféine, d’alcool et de sucres raffinés.
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Faire de l’exercice : une activité physique régulière, comme la marche ou la natation, stimule la sérotonine et réduit le stress.
En bref, maintenir une routine équilibrée — un sommeil suffisant, une hydratation adéquate et des activités physiques régulières — renforce la résilience face au stress.
Le syndrome prémenstruel, bien qu’omniprésent, ne doit pas devenir une fatalité. Comprendre son fonctionnement, reconnaître ses symptômes et adopter des solutions naturelles comme la gemmothérapie permet de mieux vivre cette période du cycle menstruel. N’oubliez pas que chaque femme est unique : trouver la stratégie qui vous convient le mieux est essentiel pour retrouver équilibre et sérénité.
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