Trouble de l’ovulation : tout ce qu’il faut savoir pour rétablir l’équilibre

Difficultés à concevoir, cycles irréguliers, fatigue inexpliquée… Et si votre ovulation n’était pas tout à fait au rendez-vous ? Les troubles de l’ovulation, bien que fréquents, peuvent bouleverser le quotidien de nombreuses femmes. Mais pas d’inquiétude : en comprendre les causes, reconnaître les symptômes et explorer les solutions, c’est déjà un premier pas vers un cycle menstruel plus harmonieux. Dans cet article, découvrez tout ce qu’il faut savoir sur le trouble de l’ovulation et nos approches naturelles pour retrouver votre équilibre !

Trouble de l’ovulation : de quoi parle-t-on ?

Un trouble de l’ovulation désigne une perturbation dans le processus de libération des ovules par les ovaires au cours du cycle menstruel. Ce phénomène, indispensable à la fertilité, repose sur un équilibre hormonal précis. Lorsqu’il est perturbé, on peut observer des cycles irréguliers, voire une absence totale d’ovulation (anovulation).

Mais pour commencer, comment fonctionne l’ovulation ? L’ovulation se produit généralement au milieu du cycle menstruel, entre le 12ᵉ et le 16ᵉ jour d’un cycle moyen de 28 jours. Ce processus est orchestré par une interaction complexe entre les hormones suivantes :

• L’hormone folliculo-stimulante (FSH) : elle participe à la croissance des follicules ovariens, qui contiennent les ovules.

• L’hormone lutéinisante (LH) : elle déclenche la libération de l’ovule mature.

• Les œstrogènes et la progestérone : elles régulent le cycle menstruel et préparent l’utérus à une éventuelle grossesse.

Quels sont les symptômes ?

Comment reconnaître un trouble de l’ovulation ? Les symptômes peuvent varier, mais les signes les plus fréquents comprennent : 

• des règles irrégulières ou une absence de règles (aménorrhée) ;

• des saignements inhabituels entre les cycles menstruels ;

• une absence de symptômes d’ovulation, comme la montée de température basale ou les douleurs légères à l’ovaire ; 

• une difficulté à concevoir après plusieurs mois d’essais.

Comme vous pouvez le constater, ces signaux ressemblent aux symptômes de la ménopause, mais sans lien avec l’âge. Fatigue, bouffées de chaleur, troubles de l’humeur ou sécheresse vaginale : ils donnent l’impression d’une périménopause. Cependant, ces manifestations sont liées à des déséquilibres hormonaux, et non à l’arrêt définitif de la fonction ovarienne.

Quelles sont les causes des troubles d’ovulation chez la femme ?

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)  

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la cause la plus fréquente des troubles d’ovulation chroniques. Ce déséquilibre hormonal, caractérisé par une production excessive d’androgènes (hormones mâles), perturbe le cycle menstruel. Règles irrégulières, gain de poids difficile à contrôler, acné persistante, pilosité corporelle accrue : ce sont autant de symptômes du SOPK. Ces signes, souvent associés à des ovaires contenant de multiples petits follicules, compliquent l’ovulation régulière.

Les maladies métaboliques comme le diabète  

Le diabète (en particulier s’il est mal contrôlé !) peut altérer l’équilibre hormonal et nuire au processus d’ovulation. En effet, les fluctuations des niveaux d’insuline et de glucose impactent les ovaires : elles réduisent alors leur capacité à libérer un ovule de manière régulière.

L’hyperprolactinémie

L’hyperprolactinémie désigne un excès de prolactine dans le sang : c’est une des causes souvent sous-estimées des troubles de l’ovulation. La prolactine est une hormone principalement impliquée dans la lactation, mais lorsqu’elle est produite en excès, elle peut perturber l’équilibre hormonal. Ce déséquilibre entraîne alors une inhibition de l’ovulation en bloquant la sécrétion des gonadotrophines (FSH et LH).

L’obésité et la perte de poids excessive  

Un poids corporel déséquilibré (qu’il s’agisse d’une obésité ou d’une perte de poids extrême) perturbe l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien. Dans le cas de l’obésité, l’excès de tissu adipeux peut entraîner une production accrue d’œstrogènes, causant alors un trouble de l’ovulation. À l’inverse, une perte de poids excessive ou des troubles alimentaires comme l’anorexie diminuent les réserves énergétiques nécessaires à la production des hormones impliquées dans l’ovulation.

Les déséquilibres thyroïdiens (hyperthyroïdie ou hypothyroïdie)  

Il faut savoir que la thyroïde joue un rôle important dans la régulation hormonale. Les symptômes de l’hypothyroïdie (sous-activité) viennent ralentir le métabolisme et perturber la production des hormones nécessaires à l’ovulation. À l’inverse, une hyperthyroïdie (suractivité) peut provoquer des cycles irréguliers, des syndromes prémenstruels plus intenses, et/ou un trouble de l’ovulation.

L’impact d’une pratique sportive intensive  

Un exercice physique excessif, en particulier chez les athlètes de haut niveau, peut provoquer une aménorrhée hypothalamique. Dans ce cas, le stress physique intense vient altérer la libération des gonadotrophines (hormones activant les ovaires), ce qui vient ensuite interrompre le cycle menstruel et l’ovulation.

La ménopause précoce  

Bien que rare, la ménopause précoce survient lorsque les ovaires épuisent leur réserve d’ovules bien avant l’âge moyen de la ménopause (51 ans). Quant à cette insuffisance ovarienne prématurée, elle peut être liée à des causes génétiques, auto-immunes ou à des traitements agressifs comme la chimiothérapie.

Trouble de la fertilité : quelles solutions ?

Consultez un professionnel de santé pour un diagnostic précis  

La première étape pour résoudre un trouble de l’ovulation, c’est d’identifier la cause sous-jacente. Nous vous conseillons de consulter un gynécologue ou un endocrinologue : il pourra réaliser des analyses hormonales, une échographie pelvienne ou tout autre examen pour poser un diagnostic précis. Vous pourrez ainsi mettre en place un accompagnement personnalisé !

Adoptez une alimentation équilibrée et adaptée  

Un régime alimentaire sain peut grandement participer à rétablir votre équilibre hormonal. Privilégiez des aliments riches en nutriments comme le zinc (présent dans les fruits de mer et les noix) et les oméga-3 (contenus dans les poissons gras). Si vous êtes en surpoids ou en insuffisance pondérale, reprendre une alimentation plus équilibrée vous aidera à retrouver des cycles réguliers.

Contrôlez votre stress grâce à des techniques de relaxation  

Un stress chronique peut causer un trouble de l’altération, puisque le stress vient altérer la production des hormones nécessaires au cycle menstruel. Pour vous détendre au quotidien, intégrez des pratiques comme le yoga, la méditation ou la sophrologie dans votre routine : elles viennent réduire les niveaux de cortisol et optimiser votre bien-être hormonal.

Pratiquez une activité physique modérée  

L’exercice physique régulier est bénéfique pour réguler les hormones, mais attention aux excès ! Comme mentionné plus haut dans cet article, une activité physique intense peut aussi perturber l’ovulation. Optez plutôt pour des exercices doux ou modérés comme la marche rapide, le Pilates ou la natation : c’est parfait pour maintenir un bon équilibre sans stresser votre organisme.

Prenez soin de votre équilibre émotionnel et mental  

L’impact des émotions sur le cycle hormonal est souvent sous-estimé. Si vous vous sentez dépassée ou anxieuse, n’hésitez pas à mettre en place un accompagnement psychologique ou un suivi avec un coach spécialisé en gestion du stress. Votre équilibre mental soutient directement celui de votre corps !

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Le bourgeon de framboisier est réputé pour ses propriétés régulatrices sur le système hormonal féminin. Il peut être utile pour diminuer les spasmes de l’utérus et décontracter le muscle utérin, mais aussi pour réguler les cycles menstruels et atténuer les symptômes liés aux troubles hormonaux féminins (par exemple en postménopause).

Bourgeon de Chêne - Bio

Le bourgeon de chêne est reconnu pour ses propriétés revitalisantes. Il peut être intéressant en cas de fatigue hormonale et sexuelle, puisqu’il vient soutenir les glandes endocrines sexuelles et participe à rétablir l'énergie.