Le Cassis est vanté pour ses bienfaits depuis le 12e siècle, et pour cause : tout est bon dans le Cassis, ses baies bien-sûr, ses feuilles mais aussi ses bourgeons qui intéressent particulièrement les chercheurs depuis une 60taine d’années. Les bourgeons de Cassis sont aujourd’hui intégrés dans de nombreux remèdes pour leurs vertus tonifiantes, antirhumatismales et antihistaminiques. Plante nordique par excellence, elle semble être taillée sur mesure pour répondre aux besoins de la société d’aujourd’hui pour son action sur le métabolisme des sucres, les défenses immunitaires et les inflammations.
De la cortisone naturelle
Dans les années 60, le Docteur Pol Henry a analysé le bourgeon de cassis utilisé dans la médecine traditionnelle depuis des générations pour étudier ses principes actifs et mieux comprendre ses mécanismes de fonctionnement. Il a démontré scientifiquement qu’avec son action anti-inflammatoire et antiallergique prononcée, le bourgeon de cassis agit comme une cortisone naturelle, ce qui le rend particulièrement intéressant en cure en cas d’épuisement, d’états de faiblesse physique ou nerveux mais aussi sexuel.
Un anti-inflammatoire naturel
Le bourgeon de Cassis peut agir sur différents types d’inflammation toutes origines confondues (allergique, chimique, infectieux, immunitaire,…), chroniques ou non. Son action antioxydante et son absence d’effets secondaires séduit particulièrement les personnes qui souffrent :
- d’inflammations de toutes sortes
- du syndrome du côlon irritable
- de gastrites
- de peaux à problèmes
- d’élancements dans la tête
- d’ infections ORL et respiratoires
- de douleurs articulaires
Une cure de jouvence
En 1753, le moine P. Bailly de Montaran évoquait déjà l’intérêt du Cassis « pour avoir l’air plus jeune ». Surnommé élixir de vie, il était utilisé à l’époque pour de très nombreux maux et plaies, en ce compris dans le traitement de la peste et fortement apprécié pour ses vertus diurétiques déjà saluées des siècles plus tôt. Les études scientifiques permettent aujourd’hui d’analyser les principes actifs responsables de ces actions diurétiques et anti-inflammatoires, qui lui permettent d’agir sur les rhumatismes mais aussi sur les différents types d’arthrose, et de façon plus générale sur les personnes aux articulations sensibles, jeunes et moins jeunes.
Vous en consommez probablement sans le savoir
En plus de ses autres vertus, le bourgeon de Cassis permet d’augmenter le potentiel des plantes avec lesquelles il est mélangé. Il est dès lors présent dans de nombreuses préparations phytothérapeutiques. Renseignez-vous : si votre cure habituelle en contient déjà, il n’est pas forcément nécessaire d’en prendre en complément. En revanche, si vous voulez tester les bienfaits de la gemmothérapie, le Cassis est une excellente porte d’entrée.
Comment le prendre ?
Le macérât de cassis se prend en cure de 1 à 3 semaines. Démarrez par 5 gouttes par jour dans un verre d’eau en dehors des repas et augmentez la dose jusque 15 gouttes par jour si nécessaire. Au besoin, recommencez la cure de 3 semaines après avoir fait une pause d’une semaine. Vous pouvez également le mélanger à d’autres macérâts de bourgeons et jeunes pousses comme le Figuier par exemple. Dans ce cas, diluez 5 à 7 gouttes de chaque macérât par jour dans un verre d’eau.
Sources
- Dr Fernando Pitera di Cima, Professeur Marcello Nicolletti, Précis de Gemmothérapie, Fondements scientifiques et Méristémothérapie, édition Aymiris, 2018
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