Chaque femme passe un jour par cette transition naturelle. Un peu plus tôt pour certaines, un peu plus tard chez d’autres : la ménopause. Suite à cette chute hormonale, plusieurs symptômes apparaissent comme : les bouffées de chaleur, la prise de poids, les troubles urinaires ou encore l’anxiété, etc. Savez-vous que des solutions naturelles existent pour alléger ces symptômes ? Découvrez-les dans cet article : à chaque femme son bourgeon : la ménopause!
Quelle différence entre la pré-ménopause et la ménopause ?
Il est communément admis que la péri ménopause est terminée lorsque de règles irrégulières, vous passez à l’absence totale de règles durant une période consécutive d’au moins douze mois. Vous n’avez par conséquent plus la possibilité de tomber enceinte et passez techniquement dans ce qu’on appelle scientifiquement la post-ménopause, soit la ménopause confirmée.
Une femme en post-ménopause verra également son taux d’œstrogènes chuter, ce qui ajouté à la chute de progestérone, peut avoir des conséquences sur les différents organes que ces hormones contrôlent. En particulier sur le système cardio-vasculaire et sur les os, qui représentent les deux grands risques vitaux majeurs de la ménopause.
Que prendre comme plantes pour alléger les symptômes naturellement ?
L'airelle (oestrogène-like)
En gemmothérapie, on considère l’airelle comme la plante de la femme entrant dans la ménopause. Elle a des propriétés antivieillissement de tous les tissus et organes et lutte contre la baisse d’activité de l’ovaire, en l’aidant à maintenir sa vitalité. Son influence hormonale est plutôt de type œstrogène-like. Elle permettra de soulager les symptômes liés à la ménopause comme les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes ou encore la sécheresse vaginale et la fatigue excessive.
Que veut dire une plante « hormone-like, œstrogène-like, etc. » ?
On utilise le terme "d’œstrogène-like", "progestérone-like", "cortisol-like" ou encore "testostérone-like" en phytothérapie. Cela désigne une activité de la plante qui mime l’action de l’hormone physiologique en question, sans provoquer les effets secondaires des mêmes molécules synthétisées chimiquement. C’est important car c’est ça le bénéfice de la « nature ». Par exemple, l’action « cortison -like » ne fait pas grossir ou ne donne pas de la rétention comme les cortisones chimiques.
L’airelle peut aussi agir sur la sphère urinaire, elle aidera à redynamiser les reins et la vessie et à régénérer à long terme.
Posologie
- 5 à 15 gouttes par jour. En 3 prises loin des repas.
- Déconseillé en cas de cancers hormono-dépendants. La femme enceinte veillera à ne pas prendre de bourgeons à action hormonale tel que l’airelle.
Le pommier (un progestérone-like)
Arbre sacré chez les Celtes, fruit défendu, le pommier est en relation avec Vénus et les symboles d’amour, de sexualité, de sensualité, de désir. Pas étonnant qu’il ait une action positive sur la libido, mais aussi sur les hormones sexuelles. De la progestérone a été détectée dans la chaire et les pépins de pomme ce qui, en plus de son taux d’œstradiol, confère au bourgeon de pommier une belle action harmonisante dans les cycles menstruels non équilibrés mais aussi en pré ménopause et ménopause.
Il favorise la dégradation hépatique des hormones non utilisées qui peuvent surcharger le foie et être source de troubles hépatiques comme le déclenchement de migraines, les bouffées de chaleur ou encore les lourdeurs digestives. Cette détoxification hormonale est un besoin durant toute la vie et d’autant plus à la ménopause !
De plus, le pommier agit comme un calmant du système nerveux. Il favorise la concentration, la mémoire et apaise et calme l’anxiété. Il sera donc utile chez la femme en cas d’irritabilité due à des changements hormonaux.
Posologie
- 5 à 15 gouttes par jour. En 3 prises loin des repas.
La ronce (ostéoporose)
La ronce est une plante phare des remèdes de grands-mères, très populaire et facile à employer. Elle est particulièrement utilisée lorsque le terrain de la personne est dégradé pour l’oxygéner et le régénérer. En effet, la Ronce aide à redynamiser l’organisme entier, tout comme elle participe au redéploiement de la forêt. Elle stimule aussi l’activité des ostéoblastes (cellules qui favorisent le processus d’ossification), elle est donc indiquée pour les personnes souffrant d’ostéoporose ou de douleurs osseuses.
La ronce est donc aussi idéale pour prévenir le risque d’ostéoporose déclenchée durant cette période de ménopause.
Posologie
- 5 à 15 gouttes par jour. En 3 prises loin des repas.
Le chêne (baisse de libido)
Le chêne pousse lentement, mais s’enracine solidement et profondément. C’est un arbre fort à la carrure imposante, qui apporte force et soutien. Sa symbolique est proche de celle du châtaignier, mais il est tout de même au-dessus en ce qui concerne la puissance. Raison pour laquelle on le compare souvent au roi de la foret. En gemmothérapie, il dispose de belles propriétés, il stimule notamment les glandes surrénales et dynamise la chaine endocrinienne. De plus, il redonne force et courage.
Pour les femmes aussi il sera d’une grande utilité notamment en période de grande fatigue et de surmenage. Il est aussi un stimulant sexuel féminin employé pour remédier à la baisse de libido.
Posologie
- 5 à 15 gouttes par jour. En 3 prises loin de repas.
- Le chêne est un « tonifiant », il est donc déconseillé de le prendre après 17h.
Bibliographie
- « Le grand livre de la gemmothérapie : le fabuleux pouvoir des bourgeons pour vous soigner» par Laurine Pineau Naturopathe
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